Ce samedi, la Halle des Sports accueillait les finales féminine et masculine de la Coupe de Saône-et-Loire. Chez les filles, Autun a triomphé face aux régionales de Chalon. Les creusotins, quant à eux, se sont inclinés devant les volleyeurs sennecéens.
Autun créé la surprise
Dès 17 heures, les féminines entrent en scène. D’un côté, l’équipe d’Autun, première du championnat départemental, apparaît surmotivée. De l’autre, la régionale de Chalon semble sur la réserve. Dans un souci d’équité – les deux équipes n’évoluant pas dans la même division -, les chalonnaises partent avec un handicap de -3 points à chaque set. Mais pas de pitié pour les joueuses d’Autun. Agressives, mobiles, elles mettent leurs adversaires en difficulté. Chalon réplique et propose un jeu propre, mais rien n’y fait ; la machine autunoise est lancée. Au terme d’un match sans réel suspens, les filles d’Autun s’imposent 3 sets à 0 et décrochent le titre de championnes de Saône-et-Loire.
Des creusotins combatifs
20 heures. La tension est palpable de chaque côté du filet. Dans les gradins de la Halle, les supporters sont venus en nombre pour soutenir les locaux. Equité oblige, l’équipe régionale de Sennecey écope de la même peine que les filles de Chalon : 3 points en moins au début de chaque set.
Le Creusot, déterminé, fait un début de match incisif. Les attaques sont percutantes, la défense efficace. Devant un public bouillonnant, les creusotins décrochent le premier set 25 à 21.
Malheureusement pour les locaux, l’euphorie n’est que passagère. Les joueurs du Creusot enchainent les fautes et les maladresses, et un manque de communication sur le terrain fait dégringoler le score. Sennecey prend de l’avance et décroche le deuxième set 25 à 16.
Les deux sets suivants font écho au précédent. Le Creusot propose un jeu construit mais irrégulier. En face, les sennecéens ripostent et prennent l’ascendant ; ils s’imposent 25/23 puis 25/21.
Grâce à sa victoire 3 sets à 1, Sennecey décroche ainsi le titre tant convoité de champions de Saône-et-Loire. Les creusotins, éternels deuxièmes, n’ont tout de même pas démérité. Ils quittent le terrain sous les applaudissements des spectateurs, la tête haute.
